Importante avancée scientifique dans le traitement du cancer de la prostate

24.1.12

Les scientifiques à l'Université de Surrey (Royaume-Uni) ont mis au point un test d'urine unique, deux fois plus efficace, dans le diagnostic du cancer de la prostate, que l’actuel antigène prostatique spécifique (PSA).
Les résultats sont salués comme une percée majeure dans le diagnostic précoce du cancer de la prostate chez les hommes.
Le test d'urine est si précis qu'il pourrait être utilisé, en l’espace de douze mois pour le dépistage de la maladie chez les hommes âgés de plus de 50 ans.
Les scientifiques ont découvert une protéine appelée EN2, produite uniquement par les cellules cancéreuses de la prostate. Le nouveau test détecte à travers l’identification de cette protéine 60 à 70% des cancers.
L'étude montre que la protéine sécrétée dans l'urine peut être facilement détectée par un simple test. Si le test PSA actuel permet de prendre un échantillon de sang, il est néanmoins incapable de détecter une proportion significative de cancers précoces de la prostate. Le test PSA détecte moins de 40% des cancers et enregistre un taux de faux résultats positifs de plus de 50%.
Toutefois, selon un rapport publié dans "The Telegraph", la plupart des hommes ne savent même pas que le test PSA existe. Il relève que 10% de l’ensemble des médecins ne donnent pas aux patients l'opportunité ou une recommandation de faire le test.
Le Dr Robert Winston, médecin chercheur et animateur de télévision a dit : "C'est une découverte passionnante qui fait avancer le dépistage précoce de ce cancer. Il montre également à quel point la recherche effectuée dans des universités, comme celle de Surrey, pourrait vraiment aider à trouver plus rapidement, de meilleures solutions à certains défis de santé auxquels nous sommes tous confrontés".
La protéine EN2 est l'un des nombreux gènes impliqués dans le développement de l'embryon précoce. Ce gène présent dans les tumeurs de la prostate est activement sécrété par ces tumeurs. Le test pourrait conduire à des dépistages nationaux, car il s’est avéré être meilleur que les méthodes utilisées jusqu’ici, dans le dépistage d’autres cancers (cancers du sein, de l’utérus, etc.).

Sources

  • Prostate-project.org.uk ;
  • News.sky.com ;
  • Telegraph.co.uk.

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