En vue de trouver des traitements adéquats pour lutter contre certaines maladies difficiles à combattre. La découverte d'une équipe scientifique constitue un nouvel espoir pour une réelle guérison des patients atteints de ces maladies.
L'action de la perforine s'effectue à partir des lymphocytes cytotoxiques qui se détachent et qui s'orientent vers des cellules cibles. C'est une protéine essentielle au système immunitaire.
Les molécules de perforine se rassemblent ensuite, c'est-à-dire se polymérisent à l'intérieur de la membrane de la cellule et provoquent sa destruction. Ceci est obtenu grâce à la formation d'orifices appelés pores, à travers la membrane. Ces perforations sont susceptibles d'être comparées à celles obtenues par l'action des compléments (autres éléments qui interviennent dans l'immunité humaine).
Les molécules de perforine se rassemblent ensuite, c'est-à-dire se polymérisent à l'intérieur de la membrane de la cellule et provoquent sa destruction. Ceci est obtenu grâce à la formation d'orifices appelés pores, à travers la membrane. Ces perforations sont susceptibles d'être comparées à celles obtenues par l'action des compléments (autres éléments qui interviennent dans l'immunité humaine).
Une protéine s'attaque aux cellules malades

Voilà une bonne nouvelle pour les malades (cancers, diabète, malaria). Des chercheurs australiens et britanniques ont travaillé pendant des années sur la perforine, une protéine prometteuse qui s'attaque aux cellules malades et les tue. Elle agit en perforant la membrane de la cellule anormale et laisse ainsi passer les enzymes tueuses. La perforine est l'armée de nettoyage...elle permet aux enzymes d'agir à l'intérieur.

"C'est une molécule puissante" qui vise les cellules malignes ou infectées.
Sans la perforine --diffusée par des cellules tueuses dédiées à la destruction d'envahisseurs toxiques-- le corps ne peut pas combattre les infections.
Cette découverte récente ouvre des perspectives intéressantes pour les patients atteints de maladies auto-immunes, telles que le diabète juvénile de type 1, ainsi que pour les patients transplantés, car cette protéine est également liée à l'élimination de cellules saines et au rejet de tissus organiques, selon James Whisstock.
Les chercheurs sont à pieds d'oeuvre maintenant qu'ils en ont compris le fonctionnement, ils étudient comment l'appliquer aux maladies comme le cancer, la malaira, et les diabètes.
Pendant la dizaine d'années que cette étude à duré, il a mis en évidence que la structure de la perforine était similaire à celles de toxiques bactérielles comme le bacillus anthracis ou comme la listéria (tactiques de défenses mises en place par notre corps). Les cellules immunitaires utilisent diverses tactiques pour protéger l’organisme contre les agressions. Après des années de recherche, des scientifiques australiens et britanniques ont enfin décrypté le mécanisme d’action d’une protéine impliquée dans un mécanisme essentiel à l’immunité : la perforine.
"Nous avons en fait appris cette technique à partir des bactéria à un moment (de notre évolution) et nous l'utilisons à présent contre elles", Joe Trapani
En premier lieu, la perforine est larguée du lymphocyte vers la cellule cible. S’assemblant d’autres perforines, elles créent une sorte de pore transmembranaire dans la membrane dcellule cible. La perforine porte donc bien son nom puisqu’elle est effectivement capable de perforer les cellules à éliminer.

Plusieurs perforines s'assemblent pour former des pores dans les membranes des cellules à éliminer.
Ensuite, des protéases du nom de granzymes sont aussi larguées vers la cellule cible et passent à travers les pores formés par les perforines. Une fois dans le cytoplasme de la cellule cible, les granzymes dégradent progressivement le contenu de la cellule, activant ou désactivant divers processus menant finalement à une mort par apoptose
La perforine est absolument essentielle au mécanisme de défense assuré par les lymphocytes T cytotoxiques, alors que la redondance des différents types de granzymes permet un remplacement éventuel d’une enzyme par une autre. Des études menées sur les souris avaient d’ailleurs montré qu’une déficience en perforine menait à une suraccumulation de cellules cancéreuses, en particulier des leucémies. Chez l’homme, une grande partie des cas de lymphohistiocytoses hémophagocytaires, des maladies immunitaires sévères, sont liées à une mutation dans le gène de la perforine link
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