Les femmes présentant un risque familial de cancer du sein auraient tout intérêt à allaiter leur enfant : les derniers résultats d’une étude conduite aux Etats-Unis suggèrent en effet que le fait d’avoir allaité les protégerait de la maladie.
Les données recueillies par les chercheurs montrent que chez les femmes dont une parente du premier degré a développé un cancer du sein avant la ménopause, donner le sein au moins un mois dans sa vie diminue de 59 % le risque de développer à son tour une tumeur mammaire.
Un effet protecteur de l’allaitement a déjà été démontré chez les femmes qui n’ont pas de risques familiaux de cancer du sein. Dans ce groupe de la population, le niveau de protection est d'autant plus fort que la durée cumulée d'allaitement est longue. On estime qu’avoir allaité 12 mois dans sa vie (un seul enfant pendant un an, deux pendant 6 mois, trois pendant 4 mois…) diminue le risque de cancer du sein de 4 à 5 %. En revanche, chez les femmes qui ont un risque familial, la durée cumulée de l’allaitement n’augmente pas l’ampleur de l’effet protecteur.
sources: Stuebe et coll., « Arch Intern Med”, août 2009, vol. 169, pp. 1364-1371
Les données recueillies par les chercheurs montrent que chez les femmes dont une parente du premier degré a développé un cancer du sein avant la ménopause, donner le sein au moins un mois dans sa vie diminue de 59 % le risque de développer à son tour une tumeur mammaire.
Un effet protecteur de l’allaitement a déjà été démontré chez les femmes qui n’ont pas de risques familiaux de cancer du sein. Dans ce groupe de la population, le niveau de protection est d'autant plus fort que la durée cumulée d'allaitement est longue. On estime qu’avoir allaité 12 mois dans sa vie (un seul enfant pendant un an, deux pendant 6 mois, trois pendant 4 mois…) diminue le risque de cancer du sein de 4 à 5 %. En revanche, chez les femmes qui ont un risque familial, la durée cumulée de l’allaitement n’augmente pas l’ampleur de l’effet protecteur.
sources: Stuebe et coll., « Arch Intern Med”, août 2009, vol. 169, pp. 1364-1371
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