Comment reconnaître un cancer du poumon ?

11.1.12

Quels sont les signes ?


- Toux chronique et persistante : bien qu’étant un signe banal, la toux constitue un signe important dans le cancer du poumon. Elle apparaît au début comme une manifestation d’une irritation bronchique ou infection bronchique (bronchite chronique) qui s’aggrave.
- Présence d’une infection respiratoire rebelle aux traitements habituels,
- Douleur thoracique aggravée par les efforts de toux ; la douleur peut également concerner toute la poitrine suite à une pression causée par la tumeur,
- Sifflement et essoufflement : ces signes sont souvent secondaires à la compression des voies aériennes par l’augmentation de volume de la tumeur,
- Présence de sang dans les expectorations (hémoptysie),
- Enrouement de la voix,
- Difficulté à avaler des aliments,
A un stade plus évolué, le patient présente des signes généraux communs à tous les cancers : perte de poids, amaigrissement, perte d’appétit, douleurs
Parfois, les signes de métastases peuvent apparaître :
- Une douleur au niveau des os en cas de métastases osseuses,
- Une coloration jaune de la peau et des muqueuses en cas de métastases au niveau du foie
- Des vertiges, des troubles du comportement en cas de métastases au niveau du cerveau.

Les examens complémentaires

Devant la recherche d’un cancer du poumon, les examens complémentaires prescrits sont essentiellement :
La radiographie du thorax est un examen qui permet de visualiser les poumons, les anomalies au niveau des bronches, les foyers infectieux… Généralement, la tumeur est révélée par la présence d’une ombre, localisée au niveau d’un poumon. Ceci amène souvent le médecin à effectuer une analyse des expectorations, qui consiste à rechercher la présence des cellules cancéreuses dans les crachats.
Le scanner ou le Pet-scan (scanner par émission de positons) est actuellement le plus utilisé dans la confirmation du diagnostic.
La bronchoscopie ou fibroscopie bronchique est un examen essentiel qui permet de visualiser l’intérieur des voies aériennes (trachée, bronches). Le bronchoscope est constitué d’une sonde munie de système optique et d’éclairage, permettant également de guider une biopsie ou prélèvement.
La fibroscopie bronchique nécessite que le patient soit à jeun durant 4 heures avant l’examen. Cet examen s’effectue sous anesthésie locale : une certaine quantité d’anesthésie est pulvérisée dans la bouche et dans la gorge ainsi qu’au niveau des voies aériennes.

Le bronchoscope est ensuite introduit dans une narine ou par la bouche afin d’explorer toutes les parties de l’appareil respiratoire jusqu’au niveau des poumons. L’examen dure normalement entre 15 à 30 minutes.
Le diagnostic est principalement confirmé par une biopsie. Un examen au microscope permet de confirmer la nature des cellules qui composent la tumeur.
Parfois, le médecin juge d’autres examens nécessaires comme la thoracentèse, la médiastinoscopie, ou une thoracoscopie.
Le bilan d’extension du cancer du poumon repose sur la recherche de métastases au niveau du foie, du cœur, des ganglions, des surrénales : échographie, bilan sanguin, électrocardiogramme, scanner.
L’évolution du cancer du poumon n’est ni prévisible, ni évidente. Les rechutes sont fréquentes malgré une conduite diagnostique et thérapeutique correcte.

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