Les médicaments : A un stade plus avancé de cancer de la prostate ou s’il y a récidive, on propose en premier lieu des médicaments agissant sur les hormones masculines et qui permettent de ralentir l'évolution de la maladie. On parle d'hormonothérapie.
En effet, le cancer de la prostate est très souvent hormono-dépendant. En bloquant l'action des hormones masculines (androgènes), on limite le développement des cellules tumorales.
La LH-RH est une hormone secrétée par une petite glande dans le cerveau (l’hypothalamus). On bloque sa production par un médicament qui s’administre par injections intra-musculaires ou sous-cutanées, à quelques semaines d'intervalle.
Une petite part d’hormones mâles est secrétée par les glandes surrénales, aussi des comprimés bloquant ces hormones complètent souvent ce traitement. Pour éviter le risque d'ostéoporose engendré par ce traitement hormonal et pour soulager la douleur, des bisphosphonates ou prochainement des anticorps monoclonaux peuvent être également prescrits.
En effet, le cancer de la prostate est très souvent hormono-dépendant. En bloquant l'action des hormones masculines (androgènes), on limite le développement des cellules tumorales.
La LH-RH est une hormone secrétée par une petite glande dans le cerveau (l’hypothalamus). On bloque sa production par un médicament qui s’administre par injections intra-musculaires ou sous-cutanées, à quelques semaines d'intervalle.
Une petite part d’hormones mâles est secrétée par les glandes surrénales, aussi des comprimés bloquant ces hormones complètent souvent ce traitement. Pour éviter le risque d'ostéoporose engendré par ce traitement hormonal et pour soulager la douleur, des bisphosphonates ou prochainement des anticorps monoclonaux peuvent être également prescrits.
> La chimiothérapie : Parfois certains cancers de la prostate ne cèdent pas au traitement hormonal, ou alors ils deviennent résistants. C’est ce qui est appelé « résistant à la castration (chimique) », en terme médical. Il est alors possible de se tourner vers une autre solution qu’est la chimiothérapie qui n'est toutefois pas proposée au premier plan dans le traitement de ce cancer.
Une nouvelle chimiothérapie contre le cancer avancé de la prostate est désormais disponible. Ce médicament (le cabazitaxel) en association avec un corticostéroïde, permet pour la première fois une prolongation de la durée de vie des patients qui sont résistants à la première chimiothérapie (docetaxel).
En dehors de la chimiothérapie, d’autres médicaments sont actuellement sur le point d’arriver au stade de la commercialisation : il s’agit de « supers » anti-androgènes (abiratérone et MDV 3100) très prometteurs ou d’autres molécules encore au stade de l’évaluation, comme par exemple, les inhibiteurs de l’endothéline. Ces produits sont actuellement proposés en milieu hospitalier dans le cadre de protocoles d'essais thérapeutiques (à lire aussi l'interview de notre médecin spécialiste).
Enfin, comme c'est souvent le cas en cancérologie, il arrive que plusieurs traitements soient associés : comme la radiothérapie externe + un traitement hormonal.
Par la suite, une surveillance médicale est indispensable. En fonction des spécificités de la tumeur et du traitement, ce suivi sera plus ou moins important. Il se fait surtout par des consultations et des analyses de sang, avec un dosage de PSA.
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