Le cancer du sein se caractérise par l'apparition dans le sein de cellules qui se sont modifiées et qui n'ont plus la capacité de se réparer elles-mêmes. L'organisme de son côté n'est plus en mesure de les détruire. Elles se multiplient de manière exagérée, formant au bout d'un moment une tumeur dite maligne.
A une étape ultérieure, les cellules gagnent les tissus voisins, et des cellules risquent de migrer dans d'autres parties de l'organisme... On distingue plusieurs types de cancers du sein (cancer canalaire, infiltrant... aussi en fonction de marqueurs biologiques). Il est important de le découvrir le plus tôt possible. En effet, plus les tumeurs sont dépistées et traitées tôt, plus elles ont de chances de guérir.
A une étape ultérieure, les cellules gagnent les tissus voisins, et des cellules risquent de migrer dans d'autres parties de l'organisme... On distingue plusieurs types de cancers du sein (cancer canalaire, infiltrant... aussi en fonction de marqueurs biologiques). Il est important de le découvrir le plus tôt possible. En effet, plus les tumeurs sont dépistées et traitées tôt, plus elles ont de chances de guérir.
Dépistage du cancer du sein
Statistiquement, aujourd’hui, le cancer du sein touche en moyenne une femme sur onze. De plus en plus de femmes ont un cancer du sein, et heureusement, de plus en plus en guérissent.
Le cancer du sein est, si l’on peut dire, facile à détecter dans la mesure où cet organe est accessible à l’examen clinique. Plus accessible en tout cas que le cerveau ou l'estomac…
Ainsi, l’apprentissage de l’auto-palpation des seins est important : il n’est pas rare qu’une femme vienne en consultation parce qu’elle a senti une petite boule dans un sein. Il ne faut pas hésiter à demander à son médecin comment s'examiner soi-même les seins.
Par ailleurs, le dépistage systématique avec la réalisation d’une mammographie à partir de 50 ans a permis d'effectuer d'immenses progrès dans le dépistage du cancer du sein. Et d'augmenter les chances de guérison.
Le cancer du sein est, si l’on peut dire, facile à détecter dans la mesure où cet organe est accessible à l’examen clinique. Plus accessible en tout cas que le cerveau ou l'estomac…
Ainsi, l’apprentissage de l’auto-palpation des seins est important : il n’est pas rare qu’une femme vienne en consultation parce qu’elle a senti une petite boule dans un sein. Il ne faut pas hésiter à demander à son médecin comment s'examiner soi-même les seins.
Par ailleurs, le dépistage systématique avec la réalisation d’une mammographie à partir de 50 ans a permis d'effectuer d'immenses progrès dans le dépistage du cancer du sein. Et d'augmenter les chances de guérison.
La mammographie : l’examen clé des seins
La mammographie est une radiographie des seins ; c’est un examen qui n’est pas (très) douloureux mais toutefois pas agréable. Les seins sont pressés entre deux plaques transparentes, un coup horizontalement, un coup verticalement ; une fois le sein droit, une fois le sein gauche.
Il vaut mieux choisir d’aller chez le radiologue pendant la période post-menstruelle, c'est-à-dire juste après les règles quand les seins sont souvent moins lourds, moins gonflés et l’examen tout à fait supportable.
La mammographie permet de visualiser le tissu mammaire ainsi que des tissus qui sont différents, en particulier d'éventuelles tumeurs bénignes ou malignes.
Le dépistage systématique du cancer du sein
En France, toutes les femmes de 50 ans et plus sont conviées à passer une mammographie tous les 2 ans dans un centre agréé, où des radiologues ont été spécifiquement formés à ce dépistage. L’examen est gratuit. La femme voit aussi un médecin qui lui examine les seins.
Grâce au dépistage systématique, on découvre parfois des tous petits cancers du sein dits infra-cliniques, c'est-à-dire non sentis à l’examen clinique tellement ils sont petits.
Les cancers du sein « familiaux » - le conseil génétique
Il n’est pas rare de rencontrer plusieurs cancers du sein dans une même famille : grand-mère, et/ou mère, fille, sœurs, tantes. Il se peut que les membres de cette famille soient porteurs d'un ou plusieurs gènes communs présents sur les chromosomes, qui prédisposent au cancer du sein. Généralement, le cancer survient assez jeune, avant 45 ans.
Les personnes qui sont porteuses de ces gènes, ont une probabilité plus grande que les autres femmes de présenter un cancer du sein. Elles doivent donc être surveillées plus tôt et plus fréquemment que les autres : examen médical des seins, échographies, voire IRM, une à plusieurs fois par an.
Pour ces femmes, il existe aujourd'hui des consultations génétiques spécifiques, situées surtout dans les grosses villes. Il est utile de voir un généticien qui conseille en matière d’examens et de surveillance optimale. Les médecins généralistes ou spécialistes sont à même de donner l’adresse du centre d’onco-génétique le plus proche de chez soi.
Une opération chirurgicale
Tant que la tumeur est de petite taille, qu'il n’y a pas d’extension locale, ni de ganglion atteint, et encore moins de métastases, l'opération consiste à enlever la tumeur. On parle de tumorectomie, ou encore de chirurgie conservatrice.
Quand la tumeur est plus importante, il est plus prudent d’enlever tout ou partie du sein pour ne pas prendre le risque de laisser en place des cellules cancéreuses qui auraient pu s’échapper au-delà de la tumeur. On parle de mastectomie.
Parfois, il est nécessaire d’enlever des ganglions qui se trouvent dans l’aisselle, ce sont ceux qui drainent la lymphe du sein. Les ganglions sont une première barrière contre l’envahissement du cancer dans l’organisme. Ils peuvent être analysés, pour voir si on ne retrouve pas des cellules cancéreuses. Le traitement sera alors différent et plus intensif. En cas de curage ganglionnaire, "un gros bras" est une des complications risquant de survenir. Des soins spécifiques de drainage lymphatique sont réalisés par un kinésithérapeute.
Une opération de reconstruction mammaire pourra être quelquefois effectuée si la patiente le demande.
Traitements complémentaires
En fonction du type de cancer, de son stade d'évolution... une chimiothérapie ou une radiothérapie complémentaires peuvent être pratiquées. Ces traitements sont quelquefois entrepris avant une opération chirurgicale.
Quatre à six cures de chimiothérapie sont généralement prescrites.
Parmi les autres traitements possibles : les anticorps monoclonaux (immunothérapie) indiqués en fonction du cancer et de certaines caractéristiques des cellules (HER2).
Par la suite un traitement à base d'hormones (hormonothérapie - le tamoxifène) peut prescrit.
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