Causes
La douleur peut être définie comme une sensation complexe qui reflète des dommages subis par l'organisme, et comme une réaction du corps à ces dommages. La douleur physique a deux sources. La douleur nociceptive désigne la douleur transmise par les nerfs et dont l'objectif est de renseigner sur les dommages subis par une partie du corps. Cette douleur est généralement ressentie comme un endolorissement ou une pression. Les douleurs provoquées par le cancer sont généralement de cet ordre. Mais il y a également des douleurs vives, c'est-à-dire des élancements de douleur neuropathique (des nerfs), qui sont provoquées par les lésions à l'intérieur du système nerveux. La douleur ressentie est souvent une association de divers types de douleur. Si une tumeur est à l'origine des douleurs, elle peut également provoquer une lésion nerveuse. La douleur peut également être accrue par la crainte d'une aggravation de la maladie ou de la douleur elle-même.
Le cancer peut provoquer des douleurs aiguës de courte durée, ou des douleurs chroniques à long terme. La douleur peut s'inscrire dans un syndrome de douleurs cancéreuses, c'est-à-dire un groupe particulier de douleurs associées. Certains syndromes de douleurs cancéreuses peuvent être provoqués par l'invasion des tissus mous ou des os par les tumeurs, la compression ou l'infiltration des nerfs ou des vaisseaux sanguins, ou l'obstruction d'un organe creux comme l'intestin. Ils peuvent aussi être imputables au fait qu'un grand nombre de formes de cancer produisent des substances (hormones, protéines) qui modifient la fonction d'autres tissus et organes. Les syndromes de douleurs cancéreuses peuvent également être consécutifs à une intervention chirurgicale, à une radiothérapie ou à une chimiothérapie. La détermination de la cause des douleurs est essentielle étant donné qu'un traitement particulier peut favoriser le soulagement des douleurs. Les douleurs doivent cependant toujours être traitées de façon appropriée que l'on en connaisse la cause ou non.
L'évaluation des douleurs est un processus permanent qui exige de porter constamment attention aux nouvelles douleurs. Les nouvelles douleurs ou les modifications de la forme des douleurs peuvent être indicatrices d'un trouble mineur facile à traiter. L'évolution des douleurs est cependant dans bien des cas un signe que la maladie progresse. Comme le soulagement des douleurs est fondé sur le traitement de la maladie qui les provoque, il importe d'établir les raisons pour lesquelles de nouvelles douleurs sont apparues.
Symptômes et Complications
Le type de douleur ressentie peut donner des indications importantes à propos du cancer. Les douleurs et leur évolution peuvent précéder de plusieurs mois l'apparition d'autres signes de la maladie ou de complications. Dans ces situations, le médecin peut même sauver la vie du patient s'il connaît le type de douleurs ressenties. La façon dont les douleurs surviennent est parfois le seul signe pouvant indiquer un trouble qui peut être mortel. Il est donc important que le patient informe le médecin de toute modification ou aggravation de ses douleurs.
Les douleurs provoquées par le cancer mettent en jeu des rapports complexes entre des facteurs qui compliquent la maladie. Elles peuvent également dépendre en partie d'autres troubles qui ont été provoqués ou aggravés indirectement par la dissémination du cancer. Par exemple, le zona, qui est une infection douloureuse de la peau, est beaucoup plus fréquent et grave chez les personnes atteintes d'un cancer, peut-être en raison de l'atteinte de leur système immunitaire. Les troubles du système immunitaire peuvent eux-mêmes être compliqués davantage par les effets secondaires des traitements anticancéreux, qui contribuent également à accroître les douleurs provoquées par le cancer. La radiothérapie et la chimiothérapie peuvent causer des lésions importantes des tissus et des nerfs. La chirurgie peut endommager les nerfs. Les personnes atteintes d'un cancer prennent souvent des médicaments contre la douleur uniquement pour atténuer ces troubles, qui peuvent persister après la fin du traitement du cancer.
Les effets psychologiques des douleurs provoquées par le cancer peuvent être dévastateurs. La douleur aggrave la souffrance en augmentant le sentiment d'impuissance, l'anxiété, la dépression et le désespoir. Quel que soit l'état du cancer, la douleur non traitée peut empêcher le patient de travailler de façon productive ou de profiter de ses loisirs ou de ses activités familiales et sociales. Les douleurs entraînées par le cancer réduisent la qualité de vie de quatre façons principales : elles entraînent des conséquences physiques (sensation de faiblesse), des conséquences psychologiques (incapacité à s'adapter à la situation), des conséquences sociales (les relations humaines sont plus difficiles) et des conséquences spirituelles (la souffrance peut remettre en question les convictions).
Traitement et Prévention
Le soulagement des douleurs est toujours un élément essentiel. Les douleurs non soulagées entraînent des souffrances inutiles et affaiblissent le patient. Dans la mesure du possible, il est préférable de soulager la douleur en traitant le cancer. La douleur peut être diminuée après l'extraction chirurgicale de la tumeur ou l'administration d'une radiothérapie en vue d'en réduire le volume. Par contre, d'autres traitements analgésiques sont souvent nécessaires. Le médecin demande généralement au patient de prendre des analgésiques de façon régulière, et non pas seulement au besoin. Le patient peut ainsi éviter l'anxiété souvent générée lorsque le soulagement est retardé, tout en bénéficiant d'un soulagement uniforme de la douleur avec un moins grand nombre de fluctuations.
Lorsque les douleurs sont légères ou modérées, des médicaments analgésiques comme l'AAS* ou l'acétaminophène peuvent être efficaces. Les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène sont efficaces contre les douleurs osseuses.
Si la douleur est intense, un analgésique opiacé pourra être prescrit (médicament puissant appartenant à la famille de la morphine et de la codéine). Souvent, le patient continue de prendre de l'AAS et de l'acétaminophène en plus des analgésiques opiacés. Des opiacés à action prolongée sont souvent prescrits étant donné qu'ils assurent un soulagement de plus longue durée. Les analgésiques opiacés à action rapide sont prescrits contre les douleurs qui filtrent en dépit du soulagement offert par les opiacés à action prolongée.
Dans la mesure du possible, les opiacés sont pris par la bouche. Cependant, certaines personnes utilisent des timbres transdermiques qui assurent la diffusion des analgésiques opiacés au travers de la peau. D'autres reçoivent des injections ou utilisent une pompe à perfusion continue reliée à un cathéter installé dans une veine ou sous la peau. Certains systèmes de pompe à perfusion permettent de commander la libération du médicament en appuyant sur une touche.
Les analgésiques opiacés entraînent certains effets secondaires, notamment des nausées, des démangeaisons,une somnolence et de la constipation. Ces effets secondaires s'ils sont trop prononcés peuvent être traités, parfois avec d'autres médicaments. En général les nausées et la somnolence s'estompent avec l'usage. Toutefois, la majorité des personnes doivent prendre des médicaments contre la constipation.
Avec le temps, certaines personnes ont besoin de plus fortes doses d'opioïde pour maîtriser la douleur, soit en raison d'une intensification de celle-ci, soit à cause d'une tolérance aux effets du médicament. Cependant, on n'a pas établi de dose maximale pour les opioïdes dans le soulagement de la douleur cancéreuse. Si la tolérance se développe, on peut augmenter la dose d'opioïde.
L'utilisation d'opioïdes pour soulager les douleurs causées par le cancer n'entraîne pas d'accoutumance. L'accoutumance se définit comme un usage compulsif par une personne qui est en manque de la substance et qui y a recours tout en étant consciente des conséquences auxquelles elle s'expose. Une dépendance physique se développe cependant à l'égard du médicament opioïde et l'arrêt brusque du traitement peut déclencher des symptômes de sevrage, mais les patients n'éprouvent pas de sensation de besoin impérieux. Si le cancer est guéri, la plupart des patients cessent de prendre des opioïdes sans grande difficulté. Si le cancer ne peut être guéri, le soulagement de la douleur doit primer.
D'autres médicaments, comme les antidépresseurs, les anticonvulsifs et les relaxants musculaires peuvent être utiles, en particulier contre les douleurs neuropathiques (des nerfs).
Le soulagement des douleurs est toujours un élément essentiel. Les douleurs non soulagées entraînent des souffrances inutiles et affaiblissent le patient. Dans la mesure du possible, il est préférable de soulager la douleur en traitant le cancer. La douleur peut être diminuée après l'extraction chirurgicale de la tumeur ou l'administration d'une radiothérapie en vue d'en réduire le volume. Par contre, d'autres traitements analgésiques sont souvent nécessaires. Le médecin demande généralement au patient de prendre des analgésiques de façon régulière, et non pas seulement au besoin. Le patient peut ainsi éviter l'anxiété souvent générée lorsque le soulagement est retardé, tout en bénéficiant d'un soulagement uniforme de la douleur avec un moins grand nombre de fluctuations.
Lorsque les douleurs sont légères ou modérées, des médicaments analgésiques comme l'AAS* ou l'acétaminophène peuvent être efficaces. Les médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'ibuprofène sont efficaces contre les douleurs osseuses.
Si la douleur est intense, un analgésique opiacé pourra être prescrit (médicament puissant appartenant à la famille de la morphine et de la codéine). Souvent, le patient continue de prendre de l'AAS et de l'acétaminophène en plus des analgésiques opiacés. Des opiacés à action prolongée sont souvent prescrits étant donné qu'ils assurent un soulagement de plus longue durée. Les analgésiques opiacés à action rapide sont prescrits contre les douleurs qui filtrent en dépit du soulagement offert par les opiacés à action prolongée.
Dans la mesure du possible, les opiacés sont pris par la bouche. Cependant, certaines personnes utilisent des timbres transdermiques qui assurent la diffusion des analgésiques opiacés au travers de la peau. D'autres reçoivent des injections ou utilisent une pompe à perfusion continue reliée à un cathéter installé dans une veine ou sous la peau. Certains systèmes de pompe à perfusion permettent de commander la libération du médicament en appuyant sur une touche.
Les analgésiques opiacés entraînent certains effets secondaires, notamment des nausées, des démangeaisons,une somnolence et de la constipation. Ces effets secondaires s'ils sont trop prononcés peuvent être traités, parfois avec d'autres médicaments. En général les nausées et la somnolence s'estompent avec l'usage. Toutefois, la majorité des personnes doivent prendre des médicaments contre la constipation.
Avec le temps, certaines personnes ont besoin de plus fortes doses d'opioïde pour maîtriser la douleur, soit en raison d'une intensification de celle-ci, soit à cause d'une tolérance aux effets du médicament. Cependant, on n'a pas établi de dose maximale pour les opioïdes dans le soulagement de la douleur cancéreuse. Si la tolérance se développe, on peut augmenter la dose d'opioïde.
L'utilisation d'opioïdes pour soulager les douleurs causées par le cancer n'entraîne pas d'accoutumance. L'accoutumance se définit comme un usage compulsif par une personne qui est en manque de la substance et qui y a recours tout en étant consciente des conséquences auxquelles elle s'expose. Une dépendance physique se développe cependant à l'égard du médicament opioïde et l'arrêt brusque du traitement peut déclencher des symptômes de sevrage, mais les patients n'éprouvent pas de sensation de besoin impérieux. Si le cancer est guéri, la plupart des patients cessent de prendre des opioïdes sans grande difficulté. Si le cancer ne peut être guéri, le soulagement de la douleur doit primer.
D'autres médicaments, comme les antidépresseurs, les anticonvulsifs et les relaxants musculaires peuvent être utiles, en particulier contre les douleurs neuropathiques (des nerfs).
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